mardi 16 décembre 2008

Lettre de PAUL

1) D'abord bravo pour ce blog et un grand merci à celles et ceux qui en ont eu l'idée et l'animent.
2) Et puis aussi une proposition pour la suite des réjouissances.
Tout à fait d'accord avec l'esprit de la conclusion en forme de synthèse de Richard, je pense qu'il est plus que temps de s'opposer mordicus à la réforme des Iufm, laquelle prépare à brève échéance, nous le savons bien, la casse de la formation, la suppression des concours de recrutement et, par voie de conséquence, la précarisation des personnels de l'éducation future-ex nationale.
Je propose donc qu'une motion soit présentée au vote des prochaines instances (CA de l'université ; CE de l'IUFM), motion dans laquelle il soit affirmé :
- qu'on refuse la transformation des missions des Iufm , donc, accessoirement aussi, du nôtre
- qu'on s'oppose à tout ce qui, de près ou de loin, ressemble à une quelconque mastérisation des parcours de formation
- que l'on ne remettra pas les maquettes demandées, ni maintenant ni plus tard.
(J'ajouterai bien quelques grossièretés bien senties à l'adresse particulière de nos ministres de tutelle, mais, comme je suis bien élevé, je ne le ferai finalement pas.)
Contrairement à ce que certains collègues penseront vraisemblablement à la lecture des lignes qui précèdent, je tiens à dire que cette proposition de position à tenir n'a strictement rien d'irréaliste. C'est même à mes yeux la seule qui prenne vraiment en compte le principe de réalité : face à l'intransigeance et à la surdité de nos gouvernants, on ne négocie pas, on s'oppose et on refuse, un point, c'est tout.
Les lycéens qui viennent de faire reculer de façon assez remarquable Darcos et Sarko nous montrent la voie. Ce n'est pas en discutant ni en réclamant des négociations qu'ils ont remporté cette première bataille. Comme quoi, mine de rien, les petits jeunes ont bien souvent davantage le sens des responsabilités, pour de bon, que leurs "sages" aînés.
Cordialement,
Paul OBADIA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire